dimanche 15 août 2010

La Politique des Biocarburants dans l'UE et les Implications dans les Marchés Agricoles/Alimentaires Mondiales

Dans le contexte de la mondialisation, on voit que les marchés commencent à s’ouvrir et à inclure des marchés du tiers-monde, qui sont en développement, pour faire l’économique mondiale plus efficace et compétitive. Dans un environnement si interdépendant, les effets dans un marché auront des conséquences sur des marchés reliés autour le monde. En outre, dans un effort de réduire la dépendance sur les ressources naturelles (surtout dans les zones d’hostilité et de l’instabilité politique, comme ceux qui sont dans le Moyen-Orient et en Afrique), les pays avec les économies les plus avancées, comme les États-Unis et l’Union Européenne, démarrent un nouveau mouvement vers la viabilité; la viabilité de l’environnement et de l’économique.

Les buts des politiques diverses comprennent la réduction des émissions, l’augmentation du décalaminage des carburants de transport, la diversification des sources d’énergie, le développement des remplacements pour les ressources naturelles (à long terme), et la diversification des revenues et des emplois dans les régions rurales. Entre 1985 et 2004, la consommation des carburants pour des transports augmentait 50% tandis qu’en 2000, l’UE-15 importait 75% du pétrole. Des études démontraient que les prévisions prédisaient l’augmentation des imports des ressources naturelles (3). Aujourd’hui le pétrole représente 98% des carburants (ci-dessous définit comme des carburants des transports (3). On s'attend même à ce que la quantité de pétrole augmente (d'après les conditions) de 270 millions des tons métriques (MMT) à 325 MMT par 2012 (10), l’état a promis une réduction de 8% sous les conditions du Protocol du Kyoto (10). Une nouvelle directive demande aux états une réduction de 10%, mis en place en 2007 après le Cycle de Doha (10). Du fait de la diminution de la quantité de pétrole autorisée à la consommation (entraîné par ces réductions), les secteurs agricoles doivent commencer à utiliser la terre à d'autres causes, comme l’énergie. C’est ici où demeure le problème.

La Politique Agricole Commune (PAC) est une élaboration des réglementations agricoles pour invoquer une stabilisation des marchés alimentaires et une construction communitaire. La reforme en 2003 de la politique, dirigée par la Commission et le Conseil, a adapté les conditions précédentes pour inclure les nouvelles directives. Par exemple, les fermiers avaient déjà le droit d’écarter 10% de leur terre pour les primes, mais après 2003, les fermiers reçoivent des primes sur la terre supplémentaire (après la 10%) qui est dédiée aux cultures pour les biocarburants (3). L’alimentation récoltée était même donnée le nom, « les cultures d’énergie. » Une directive pour l’usage des biocarburants était mise en place en 2003 (2% des carburants dans la transportation de l’UE par 2005), mais parce que les États ne devaient pas participer, les buts n’étaient pas réalisés. La reforme du sucre en 2006 a éliminé le soutien fiscal par 36% pour la production de sucre, l’intervention des rachats de sucre, et la réduction des autres avantages que les producteurs (de sucre) avaient auparavant (10). Les biocarburants sont souvent dérivés de sucre, comme en Brésil qui produit l’éthanol dans une manière la plus efficace, donc un coup si dérangeant peut impliquer des mauvais effets. Pour faciliter plus agréables ces effets, les États membres ont aussi amendé que le sucre produit pour les biocarburants n’est plus partie des quotas de production (10).

Les biocarburants viennent des denrées agricoles qui sont traitées pour remplacer des autres sources naturelles. En Europe, les denrées les plus utilisées pour la production des biocarburants sont les graines de colza, les matières grasses (des animaux et des plantes), les betteraves à sucre, et le blé. Les projections de la Commission, qui utilisent les mandats du Protocol du Kyoto avec la réduction la plus base comparée aux autres directives, prédisent que ces buts ne peuvent pas être réalisés, encore moins le nouveau but de 10%, sans avoir des implications sérieuses sur les marchés agricoles. La Commission prédit qu’il y aura une incorporation de 6.9% par 2020 avec le progrès actuel (3). De même, l’offre des denrées est cruciale pour le succès de la stratégique de l’UE car elle représente la primaire composante des coûts dans le procès de production. Il faut faire quelques distinctions avant de continuer : les biocarburants ont deux catégories ; le biocarburant diesel et le biocarburant éthanol. Le secteur des transports sera plus affecté par l’éthanol, attendu que le secteur commercial sera plus affecté par le diesel, car tous les coûts de transportation et de production sont inclus dans ces coûts. Maintenant, le biocarburant diesel est moins cher à produire mais moins utilisés par les consommateurs en aval. Pour toucher plus de la population, il faut convertir la production vers l’éthanol, qui aura plus de succès dans le long terme (10). Aussi, aujourd’hui il y a un problème avec les coûts trop hauts à l’intérieur de l’UE à cause des coûts hauts des denrées alimentaires, qui empêchent une vraie concurrence entre les biocarburants avec les carburants.

Cependant, pour stimuler la coopération des fermiers, les états ont implémenté des primes d’encouragement en forme des paiements et en forme des exemptions d’impôts (3). Les fermiers sont encouragés par cette politique à produire des cultures à un coût marginal plus bas. Ces types d’encouragement agissent comme des subventions, dans un système qui donne de l’argent basé sur la quantité des cultures produites qui seront données à la production des biocarburants. Les États-Unis ont mis en œuvre une politique assez similaire, où le gouvernement donne des exemptions d’impôts aux fermiers qui produisent le maïs pour la production de l’éthanol. Toutefois, les États-Unis étaient déférés (par le Canada) à l’OMC pour altérer le commerce avec des pays du tiers-monde, surtout le Brésil. L’UE peut faire face à une situation comme celle des États si elle progresse avec des mêmes politiques qui empêchent la concurrence du marché agricole.

La production des biocarburants est, pour la plupart, dans les pays tropicaux. À l’intérieur de l’UE, il n’y a que quatre pays principaux qui contribuent à la production des biocarburants : l’Allemande (41%), la France (11%), l’Italie (7%), et l’Espagne (statistiques sont la contribution de la production de chaque pays dans le marché des biocarburants du monde) (3). L’Espagne est le seul pays qui a un avantage comparatif dans l’éthanol, tandis que les autres spécialisent dans la production des biocarburants diesel. C’est à cause de ce trou dans le système de production que l’UE doit chercher ailleurs pour importer l’éthanol dans l’avenir. Malheureusement, le marché d’éthanol est protégé en Europe par un frais de douane (ad valorem) de 6.5% (2). L’UE a déjà commencé avec une intégration des systèmes de commerce dans quelques accords : Generalized Preference System (GSP), l’Accord de Cotonou, et le « Everything But Arms » initiative (EBA) (2). Sous ces accords, l’UE importe l’éthanol du Pakistan, qui a 20% des actions dans le marché (2). Les autres pays qui bénéficient des politiques commerciales sont le Guatemala, le Pérou, la Bolivie, l’Equateur, le Nicaragua, le Panama, l’Ukraine, l’Afrique du Sud, la République Démocratique du Congo, le Swaziland, le Zimbabwe, l’Egypte, et la Norvège (2). Par conséquent, en ouvrant aux nouveaux marchés, la compétition augmentera et il faudra que quelques conditions demeurent pour que l’UE récolte les avantages.

Les marchés sont toujours liés aux conditions, sous lesquels les mains invisibles essaient de trouver un équilibre. C’était à cause des prix en hausses dans le marché du pétrole que le marché de l’énergie était déterminés d’être profitable. Ces conditions inclurent : la technologie (première et deuxième génération), la quantité disponible de terre arable, la proportion de la consommation des biocarburants vis-à-vis des carburants, les politiques d’importation des biocarburants et les produits agricoles, l’emplacement de l’industrie dans l’UE, les prix mondiaux des ressources naturelles et des gavages, et le niveau des prix pour le pétrole fossilisé. Selon la Commission, les biocarburants diesel sont compétitifs avec le pétrole au prix de 60/baril, mais l’éthanol seulement commence à devenir compétitif au prix de 90/baril (10). Maintenant, le prix est $60.73/baril (ou environ 79), plus bas pour faire les biocarburants assez compétitives (10). Le manque de compétitivité dans le marché est une des raisons pour laquelle les États membres subventionnent la production des cultures d’énergie.

Les opportunités que ce mouvement crée sont innombrables dans le contexte d’une économie mondiale qui est toujours en train de globaliser. Avec la crise financière, les pays (surtout les pays dans l’UE comme la France) essaient de protéger les forces de travaux et les jobs avec un sacrifice, la diminution des prix relatifs de l’énergie et l’entrée des économies en développement dans le marché de l’UE. La situation qui nous présente aujourd’hui redéfinira les marchés agricoles et la distribution des fermiers autour le monde. À cause de l’augmentation des prix du riz, du blé, et du maïs, les consommateurs autour le monde avaient essayé d’absorber le choc, mais les marchés ne sont pas encore stabilisés.

Malgré le fait qu’il y a plus de raisons pour lesquelles les gens pauvres autour le monde souffrent de faim que l’apparition des biocarburants, la redistribution de la terre pour l’addition des cultures d’énergie et des buts des politiques de l’environnement changeront plus que la quantité des carburants utilisés dans le secteur des transports. Pour ce contexte, tous les facteurs qui affecteront les marchés agricoles du monde inclurent la baisse de la population, la demande croissante pour la viande, l’augmentation des rendements des cultures, l’ignorance des terres arables dans les pays en développement (une baisse de l’offre, qui est aussi exacerbée par les sécheresses), la revenue croissante des ménages, la baisse de la valeur de la dollar, la compétition des produits agricoles avec le marché de l’énergie, et la spéculation dans le marché des biens. Avec toutes ces considérations, est-ce qu’il y a une place pour un examen éthique ?

La pauvreté est le secteur le plus affecté par les fluctuations dans le marché agricole et surtout par les prix en hausse à cause de la crise. Aujourd’hui, un cinquième de la population mondiale habite dans la pauvreté extrême, une personne sur sept est considérée de ne pas avoir une source certaine de nourriture, un sur trois enfants dans les pays en développement n’atteint pas leur capacité à cause de la malnutrition (135 millions en total), et plus de 10 millions de ces enfants meurent de faim chaque année (7). Plus d’une moitié de la population du monde habite avec moins de $2 par jour (7), alors que plus de 800 millions de personnes souffrent de faim autour le monde (un sur six) (7). C’est pour ces gens que les variations les plus minuscules sont importantes dans les marchés alimentaires. Le rôle de la nourriture dans l’indice des prix à la consommation (CPI) augmentait pendant les dernières sept années, donc les pauvres sont plus vulnérables que jamais avant (6). Présentement, il ne semble pas que les petits changements dans la distribution des pratiques agricoles ont des conséquences majeures, mais jusqu'à maintenant la distribution a seulement changé par moins de 7%. Cependant avec le taux de croissance attendu, les études prédisent qu’il pourra être des redistributions qui affecteront plus de 30% de la terre (si les rendements et l’efficacité ne changent pas) (6). Les impacts étendent dans tous les domaines des marchés agricoles et selon la recherche d’Hertel, qui est un des chercheurs le plus prestigieux dans le domaine de l’économique agronome, tous les composants agricoles baisseront (2). La culture principale est la betterave à sucre dans l’UE et avec ces prédictions, les exportations baisseront 12% pendant que la production domestique augmentera 38% (2). C’est ici ou les usages de la betterave à sucre dans les pays du développement deviennent importants.

Si les biocarburants exigent cette proportion de la terre dans l’UE, cela va avoir des implications sur les fermiers européens, sur les politiques protectionnistes du marché agricole, et sur les partenaires de commerce. Pendant que les opportunités pour les pays en développement pourra être crée, les prix de l’alimentation vont quand même augmenter. Pour une période de transition, les répercussions sur la pauvreté seront calamiteuses. Utilisant la méthodologie de Povcal de la Banque Mondiale, ceux qui habitent dans la pauvreté extrême augmenteront par plus de 2% à cause des biocarburants (4). Aussi, le manque des importations de la betterave à sucre aux pays du tiers-monde doit être examiné. Les sources de ce manque peuvent être causées par soit un déclin dans les exportations soit un doublement des prix, après une augmentation de 26% dans la demande (3). Les pays en développement utilisent la betterave à sucre pour plusieurs choses, y compris : le contrôle des pestes véhiculées par le sol, l’amélioration des systèmes des racines de blé, l’augmentation du rendement du blé jusqu'à 40%, l’augmentation de la fiabilité des réponses au nitrogène ajouté, et l’amélioration de l’usage des nutriments et de l’eau (5). Donc, pour les fermiers au tiers-monde, l’accès à la betterave à sucre est crucial pour les opérations agricoles. Si les marchés du carburant empêchent le commerce entre l’UE et les pays en développement, les conséquences ne s'arrêtent pas à la perte de la nourriture, mais avec une perte d’une viabilité agricole qui existait à peine auparavant.

En même temps que les politiques environnementales affectent les relations avec les pays du tiers-monde dans une manière négative, il y a toujours les aspects positifs qu’il faut évaluer. Les pays qui vont profiter inclurent non seulement les pays dans l’UE (qui gagne à la fin du conte car les avantages surpassent de beaucoup les pertes), mais aussi l’Ukraine, la Russie, le Brésil, le Bangladesh, et le Costa Rica. Cependant, le pays qui peuvent profiter de ce nouveau mouvement font face aux tarifs dans l’UE (52%) et dans les États-Unis (28%) (4). Comme toujours, c’est une guerre entre des économies du Sud et celles du Nord. C’est à cause des études qui pèsent les pays avantagés contre les pays désavantagés qu’on peut conclure que les impacts sur la pauvreté ne seront que négatifs, mais limités. Selon une des études la plus réputée (IFPRI, 2008), il y avait un consensus sur le vrai niveau d’influence que la production des biocarburants a sur les prix de l’alimentation : 39% pour le maïs, 20% pour le riz, et 20% pour le blé (4). Ces conclusions impliquent que les gens dans les pays du tiers-monde qui achètent la plupart de leur nourriture vont souffrir le plus.

Les nouvelles théories économiques commencent à considérer les pensées éthiques, comme les théories d’Amartya Sen et Mohammad Yunus, dans la coordination des décisions. C’est seulement ici ou on voit une intersection entre les études morales et les études économiques, pour promouvoir la connaissance des implications des actions. Néanmoins, les politiques des biocarburants étaient mises en places, sans une consultation avec des sociologues ou d’autres scientistes du comportement, par l’UE pour améliorer les conditions environnementales et pour empêcher les effets du réchauffage de l’atmosphère. Pour toucher toutes les questions, les intérêts de l’UE et les intérêts des pays en développement, les États membres peuvent réduire les impôts sur les importations des biocarburants produits dans le Sud, fournir les fonds pour le développement des systèmes énergétiques dans le Sud, et encourager les entreprises collectives (si les normes sont satisfaites). C’est ici où il faut que les pays avances pèsent les buts entre l’environnement et l’humanité, et poser la question difficile : Est-ce qu’on peut faire face aux deux problèmes simultanément ?

Bibliographie :

  1. Birur, Dileep B., Thomas W. Hertel, and Wallace E. Tyner. "The Biofuels Boom: Implications for World Food Markets." 18 Oct. 2007. Center for Global Trade Analysis. 23 Apr. 2009.
  2. Birur, Dileep K., Thomas W. Hertel, and Wallace E. Tyner. "Impact of Biofuel Production on World Agricultural Markets:." GTAP Working Paper No.53. 2008. GTAP. 23 Apr. 2009.
  3. "Impact of a minimum 10% obligation for biofuel use in EU-27 in 2020 on agricultural markets." 30 Apr. 2007. European Commission: Agriculture and Rural Development. 23 Apr. 2009.
  4. Leturque, Henri, and Steve Wiggins. "Biofuels: Can the South benefit?" Briefing Paper 48. Mar. 2009. Overseas Development Institute. 22 Apr. 2009.
  5. Oilseeds. 17 Apr. 2007. CSIRO. 22 Apr. 2009.
  6. Pfuderer, Simon, and Maris Del Castillo. "Impact of Biofuels on Commodity Prices." Economics Group, Defra. Apr. 2008. Department for Environment, Food, and Rural Affairs. 23 Apr. 2009.
  7. Pinstrup-Andersen, and Peter Sandoe, eds. Ethics, Hunger, and Globalization: In Search of Appropriate Policies. 12th ed. Springer, 2007.
  8. Pompelli, Greg, and Margiet Caswell. "Bioenergy: Biofuel, Biofuel feedstock, and Coproduct Market Data." Economic Research Service: Briefing Room. 2 Dec. 2008. USDA. 23 Apr. 2009.
  9. "Prospects for Agricultural Markets and income (2006-2013)." July 2006. European Commission. 23 Apr. 2009.
  10. United States. Cong. European Commission. An EU Strategy for Biofuels. Cong. Doc. Brussels, 2006.
  11. Ziller, Jacques, ed. L'Union europeenne. 2nd ed. Paris: La documentation francaise, 2008.

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